972 km parcourus au total

Après nos premiers pas chaotiques en Italie, nous reprenons plaisir en découvrant la vallée d’Aoste. Nous voilà rassurés, le chemin est tout à fait praticable.

Ces premiers jours nous permettent de nous accoutumer à ce nouveau pays, avec la chance de pouvoir communiquer en français puisque c’est une des langues officielles de la région. On retarde un peu l’échéance pour mettre en pratique notre italien précaire.

Reculer pour mieux sauter.

Les étapes sont belles, mais parfois un peu longues à cause des dénivelés non négligeables. Nous commençons systématiquement nos journées par une belle montée pour sortir de la ville et rejoindre le sentier des vignobles alpins.

Les vignes ici poussent sur des pergolas, parfois soutenues par des piliers en pierres. Il s’en dégage l’impression de pénétrer sur le territoire d’une civilisation disparue. Il y a un petit côté jungle avec les montagnes boisées en arrière plan. On nous avait dit que cette partie serait magnifique, on ne nous a pas menti !

Puis le paysage s’aplatît et bientôt s’en est finit des montagnes. On quitte la vallée d’Aoste pour le Piémont et ses plaines infinies.

On enchaine les lignes droites entre les rizières et les champs de maïs pendant plusieurs jours. C’est long. L’ennui s’installe. Les moustiques aussi.

À ce moment là nous profitons encore de quelques hébergements pèlerins de la Via Francigena et nous nous essayons à l’Italien, avec plus ou moins de succès. Heureusement les Italiens parlent souvent quelques mots de français et nous sortent de l’embarras ! Mais petit à petit, nous retenons quelques expressions et l’on arrive à commander pizzas et glaces. Le reste viendra plus tard.

Les deux dernières étapes sont longues et fatigantes, la journée de pause à Mortara est bienvenue. D’autant plus que nous évitons la pluie ce jour là. Comme quoi, les étoiles (et les nuages) s’alignent plutôt bien.